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Les Anges
du bonheur
Un bébé pour la vie
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Déchirement
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A ce moment la mère de Cassie entre dans la chambre. Elle est contente de rencontrer Greg car elle a les papiers de l'adoption
à lui faire signer.
Celui-ci signe sans poser de question sous le regard inquiet et réprobateur de Cassie.
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Mal à l'aise en présence de la Mme Peters, Greg embrasse Cassie et s'en va. Cassie trouve la force de lui faire un sourire
pour lui dire au revoir.
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Mme Peter essaye de parler avec sa fille. Elle lui annonce qu'elle pourra sortir le lendemain et qu'il faut qu'elle retourne
rapidement au lycée pour oublier tout cela. Mais Cassie est désagréable avec elle et lui dit méchamment :"Je ne me suis jamais
sentie aussi mal, comme si j'étais passée sous les roues d'un camion."
Sa mère tente de rattraper le coup mais elle envenime les choses.
"Je comprends. Parce que moi quand tu es née j'ai chialé pendant 8 jours."
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Elle essaye de s'excuser de sa maladresse. Ce n'était pas ce qu'elle avait voulu dire. Mais Cassie ne l'écoute plus. Elle
s'est renfermée sur elle-même.
Sa mère finit par abandonner et prends congès. Elle reviendra ce soir. En partant elle laisse sur la table les papiers de
l'adoption qu'il faut finir de remplir.
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Cassie ne dit rien. Mais alors que sa mère quitte la pièce, elle lève les yeux. Elle semble plus ennuyée qu'en colère.
Arrivée dans le couloir sa mère pleure.
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L'arrivée de l'infirmière redonne le sourire à Cassie. Elle pose les papiers de l'apdoption qu'elle lisait.
Elle explique à Monica que le choix de l'adoption a été facile. Quand elle s'est aperçue qu'elle était enceinte elle a tout
de suite su ce qu'elle devait faire.
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Mais à la première remarque de Monica, les sentiments refoulés de Cassie remontent à la surface. Elle raconte qu'elle a nié
l'existence du bébé pendant 9 mois. Mais en se réveillant elle s'est aperçue qu'elle cherchait machinalement son ventre rond
qui a disparu. Maintenant que son bébé n'est plus là il lui manque.
Cassie éclate en sanglot.
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"Je sais qu'il vaut mieux pas que je vois le bébé. Parce qu'on arrive plus à s'en détacher après, et que le bébé s'accrochera
à moi lui aussi. Mais j'arrive pas à m'enlever de la tête qu'au bout du couloir il y a ce petit être qui fait partie de moi
et que jamais plus je n'aurais l'occasion de revoir. Et ça dans 20 ans si je la laisse partir sans jamais l'avoir vue...
Mais qu'est ce que ça changera si je la vois ?
Je ne sais plus ce que je dois faire."
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L'infirmière lui répond que c'est à elle, et à elle seule d'en juger en son âme et conscience. Et elle ajoute :
"Mais je suis au moins sûre d'une chose : aucune décision n'est mauvaise si elle est dictée par l'amour."
Elle la prend dans ses bras pour la consoler.
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